CAVALIÈRES
Dans un tour du monde imaginaire j'explore la figure de la femme-cavalière, libre, sauvage et indomptable, connectée à son animalité, le cheval occupant symboliquement le lien entre le monde visible et invisible.
Dans un tour du monde imaginaire j'explore la figure de la femme-cavalière, libre, sauvage et indomptable, connectée à son animalité, le cheval occupant symboliquement le lien entre le monde visible et invisible.
Dans leur traitement précis et ouvragé, ces dessins se situent à la frontière de la gravure de mode et de l’enluminure. Ses personnages chimériques, aux allures de chamanes, se déploient en galeries de portraits qui ne sont pas sans rappeler les cabinets de curiosité.
Ici le vêtement est un révélateur, un outil qui cache et qui montre à la fois l’intimité d’un corps, d’une histoire, d’une personnalité. Il est comme une seconde peau qui recouvre, transforme et sublime un être. Il participe au processus de création et de métamorphose, ouvrant la voie à la beauté de la résilience.
Les thèmes de l’animalité, du vêtement et de la parure occupent une place centrale dans mon travail, renvoyant à des questions d’ordre sociétal, rituel et mythologique : quel rapport entretient l’homme à son instinctive animalité, à sa part sauvage, à la nature, à sa corporalité, à sa culture ? Quelle fonction symbolique occupe l’apparat ?
A travers ses créations je m’interroge plus largement sur le devenir d’une société hybride en pleine mutation : ouvrira-t-elle les yeux sur sa propre folie ? Choisira-t-elle le chemin résilient d’une puissante métamorphose en se reconnectant au vivant ? Replacera-t-elle la Vie, la Nature et l’Humain au centre de ses préoccupations ?